"Ça faisait des années que je voyais des soignants à saturation, épuisés par les longues nuits, le manque de moyens et de considération. Et je ne pouvais rien y faire.
Je les ai regardé demander, implorer, alerter, manifester. Rien n’a changé. Et je ne pouvais rien y faire.
J’ai vu Covid-19 apparaître, la charge de travail quadrupler du jour au lendemain. Mais pas les moyens. Et je ne pouvais rien y faire.
J’ai observé ces soignants travailler 12 heures de suite, boule au ventre et masque fait maison au visage. Je les ai vu raccrocher leur blouse pour rentrer chez eux, et croiser leurs futurs patients se promener en groupe le nez au vent, sans masque et sans honte. Et je ne pouvais rien y faire.
J’ai écouté le gouvernement donner des directives claires. Et ordonner l’exact opposé le lendemain. J’ai entendu les soupirs d’exaspération de tous ces soignants. Mais la flamme dans leurs yeux ne s’est jamais éteinte.
Alors ce n’était plus suffisant de ne rien pouvoir faire.
J’ai écrit un morceau pour eux. Pour leur rendre hommage. Pour les soutenir, les épauler. Leur tendre l’oreille et leur prêter une voix. Pour dénoncer leurs conditions et me battre pour eux. A ma façon. Ce n’est pas grand-chose, mais ce n’est pas rien.
Un énorme MERCI à tous les soignants du monde, et en particulier les 70 aide-soignant(e)s, médecins et infirmier(e)s qui m’ont rejoint sur le clip de "Hommage aux soignants"."
Hommage aux soignants
À propos de Pauvre Diable
Sebastien Lyons est un enfant perdu de la banlieue parisienne. Beaucoup trop jeune, il est assailli de questions existentielles.
Sa quête du sens de la vie l’amène à rejeter les conventions, le système scolaire et la société en général. Ces errements culminent à ses 16 ans par son exclusion définitive du lycée. L’étiquette de Pauvre Diable lui colle à la peau.
Cet électrochoc lui fait prendre conscience que ses choix de vie ne l’amènent nulle part. Il n’est pas plus proche de comprendre le sens de notre présence sur Terre. La seule chose qui est sûre est que ses actions gâchent sa propre vie, et celle de ses proches.
Il fait alors le choix de rentrer dans le moule et de faire ce qui est attendu de lui. Moitié par peur, moitié par vengeance, il retourne en classes préparatoires dans le lycée qui l’a renvoyé.
Pour tenter de garder ses questions existentielles à distance, il se consacre entièrement à ses études, et intègre l’Ecole Polytechnique. Continuant sur cette lancée, il rejoint le secteur de la finance et s’expatrie à Londres. Au bout de 10 ans d’une carrière qui le voit devenir l’un des plus jeunes managers au monde d’une équipe de quant traders, il fait une pause.
Il se regarde un soir dans le miroir, et les questions existentielles le rattrapent. L’image qu’il y voit est trop déformée. Ce n’est pas lui. Il est devenu un Pauvre Diable à ses propres yeux. Il abandonne tout, sa maison, sa carrière, son pays.
Il s’expatrie de nouveau, cette fois-ci au Portugal et se consacre à plein temps à la musique. Pas sûr qu’il trouve la réponse aux mystères de l’existence, mais au moins la musique est un chemin qui résonne en lui.
Il sort son premier single “Hommage aux soignants” le 1er mai 2020. Un cri de coeur militant au milieu de la crise du coronavirus.
Pauvre Diable
Hommage aux soignants Single dispo depuis le 1er mai, EP à venir le 25 septembre
La musique n’est pas un virus ! Certes elle vous contamine par la mélodie, les paroles, mais elle s’achète, se fait découvrir, se fredonne, vous titille le creux de l’oreille, se libère sur vos lèvres … Pensez aux artistes, ils illuminent votre quotidien et alimentent vos mémoires de jolis refrains qui deviendront vos souvenirs.
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