21 Octobre 2023
FRANCE •
Comme un petit chien (très mignon) dans un jeu de quilles, Sophie Le Cam déboule sur la scène pop avec un premier album décalée et sincère, où les synthés lo-fi et la production délibérément minimaliste donnent le change à une poésie directe, impertinente et faussement naïve.
Enregistré dans sa chambre d'adolescente, avec des boîtes à rythmes des années 90, un omnichord, et un DX7, l’album est un kaléidoscope de rêveries juvéniles.
Quelques petites touches acoustiques (guitare, piano, bugle) agrémentent le tout (réalisation Antoine Sahler), mais l’essentiel tient dans ce défi d’enregistrer son premier album en pyjama pilou, dans une chambre encore tapissée de posters des SpiceGirls ou de Léonardo Di Caprio.
L’occasion pour Sophie Le Cam de chanter son fantasme de devenir plus tard une vedette (Chanson hype, premier single de l’album), de constater l’impossibilité de travailler pendant une certaine période du printemps → (Mais c’est Roland-Garros), d’envoyer une déclaration d’amour interstellaire à notre Thomas Pesquet national (Paske Pesquet), ou encore de rendre des hommages tendres à la fragilité (avec le Souchonnesque Timides et le très touchant Boubou).
Sophie Le Cam c’est un peu Renaud (première période) qui aurait enfilé un sous-pull de Philippe Katerine pour chanter les garçons, les chiens et le tennis.
SophieLeCam
VEDETTE
(LeFurieuxMusic/Kuroneko)