4 Septembre 2020
Comme Barbara aurait pu être le nom du groupe mais elles choisissent finalement John (Lennon). Aujourd’hui, les deux brunes multi-instrumentistes distillent leur « pop chic » sur la scène française avec une nouvelle tournée et un 2ème album prévu au printemps 2020.
Après plus de 250 concerts et un premier album en 2017 qui les a menées sur les scènes du Printemps de Bourges, de la Coopérative de mai ou encore des Trois Baudets, les deux sœurs au tempérament bien trempé ont assuré la 1ère partie de la Grande Sophie, Oldelaf, Imany ou encore Barcella, Ycare, Jil is Lucky.
L’univers du groupe est un trait d’union entre Françoise Hardy, Barbara, The Beatles et la Grande Sophie, entre balades nostalgiques et petits tubes discodeïnes.
« Même si » est le deuxième extrait du nouvel album de Comme John,
« Douce Folie », qui sortira le 4 septembre prochain.
Du live au studio, le mélange bien particulier de Comme John est subtil et efficace : poésie, mélodies entêtantes, polyphonies vocales et une énergie communicative. Sur cet album, ces deux hyperactives ont réuni tout ce qui les animent pour créer leur French Pop : la musique organique qu’elles affectionnent sur scène – un piano feutré et une flûte traversière ultra rythmique – se mélange à des touches de musique électronique teintée de synthé vintage. Les deux sœurs racontent à leur façon leurs histoires rétro-modernes.
Un premier extrait du nouvel album est sorti en Mars 2020. "Au Loin" est disponible sur toutes les plateformes de téléchargement. Un clip aux allures pop, coloré et décalé accompagne également ce titre. La tournée débutera cet été avec en point d'orgue, une release party à l'automne 2020.
La plus tendre des déclarations, la plus jolie des chansons, peut se permettre toutes les audaces, s’habiller de pop légère et d’électronique délicate.
La folie, même douce, se niche dans les détails. Dans ces gracieux interstices, la plus tendre des déclarations, la plus jolie des chansons, peut se permettre toutes les audaces, s’habiller de pop légère et d’électronique délicate. Une poignée d’années et près de 300 concerts ont rapproché Claire et Gaëlle d’une œuvre sensuelle qui respire l’air du temps, à l’heure où la chanson française retrouve des couleurs et s’aventure à la lisière des productions les plus contemporaines.
Album aux allures sixties et pop façon sucre d’orge, le premier album Illusion avait ouvert la voie à une écriture libérée, soulignée ici d’une volée de piano, de machines heureuses, de guitares espiègles. L’amour est partout où l’on regarde, volage ou grave, une respiration légère, un souffle ténu au cœur de nos vies. Avec une aisance souvent déconcertante – car la chose est moins aisée qu’il n’y paraît – Comme John écrit à la perfection des histoires d’aujourd’hui, une vraie poésie de tous les jours, des récits universels joyeux ou plus sérieux, quand la profondeur des sentiments pointe sous l’apparente légèreté d’une chanson à siffloter ici et là.
La pop soignée (et soigneuse) d’un Holden, d’une Grande Sophie, d’un Delerm, l’ombre bienveillante de toutes les égéries radieuses de la Nouvelle Vague, des sixties et de la grande Barbara, figure tutélaire jamais très éloignée, la souplesse sensuelle et dansante des années 80, se retrouvent entre toutes les plages de ce nouvel album, taillé pour toutes les scènes et tous les publics.
Une Douce Folie habite réellement ce beau duo de femmes fortes et fragiles, riches d’une écriture très personnelle qui s’approche au plus près des émois du cœur, d’un battement de cils, d’un regard à peine entrevu, d’une silhouette aussitôt disparue au coin d’une rue. Une rue où se croisent des milliers de vies, et autant de chansons à chanter pour vivre plus fort, et se sentir plus heureux.
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