YAN CALON c’est un peu le Dr Manhattan qui aurait choisit la Lune. C’est avec une voix calme qu’il exprime les tensions qui l’habitent.
Comme dans un comic strip, on passe d’une case à l’autre sans difficultés, à travers une écriture poétique et imagée. Aussi profonde que l’Espace, la mélancolie qui se dégage de cet EP trouve sa force et devient pop lorsqu’il rencontre Emmanuel Emo, un deuxième silex qui met en lumière ses ombres enfouies, sa face cachée... Pleine Lune !
nouvel extrait de son EP avec le clip de "VIOLENCE"
Dans ses morceaux se télescopent souvenirs et expériences... Les radios que ses parents écoutaient dans la voiture, ces chanteurs français que les générations les unes après les autres charrient. Mais aussi le sable dans les poches ramené de voyage, l’électro berlinoise, les song writers anglo saxon...
Un précipité de résurgences : la voix pure d’un chanteur de jazz, la mélancolie des standards, le sourire triste de comédies musicales aux couleurs acidulés.
Yan Calon se nourrit de sons mais aussi d’images.
Il est parcouru de musiques, de films, de photographies et d’instants saisis dans ses contemplations de rues. Il réalise ses clips dans une recherche visuelle forte hors de la narration.
Dear Lawrence
En rupture de travail, d’études et de famille je me suis retrouvé dans un ailleurs pour travailler dans la terre avec d’autres du monde entier. L’occasion de me trouver une nouvelle famille et de laisser le temps passer dans les enivrements d’alcool, d’amour et de beauté.
Violence
Tentative d’approcher ce qui ne nous rend pas aimable : moi, enfant malmené devenu homme, qui voit surgir en lui ce qu’il ne voulait surtout pas devenir.
La Belle vie
Ma vie de guingois qui finit par trouver un certain équilibre. L’entaille au cœur qui finit par être comblée d’un pansement d’or.
Ne me touche pas
Encore une histoire d’amour ? Un moment où le désir rend fou au point qu’on ne sait plus ce qu’on veut, ou plus rien n’est possible que faire semblant d’y croire. Et les pleurs qu’on verse ne le sont plus sur personne.
Au point du jour
Émotions sensuelles qui se réveillent en même temps que le jour. Dans le demi sommeil qui fait qu’on ne sait pas où l’on est et que l’on n’est que corps, que ressenti, avant que la vie ne nous rattrape et que la journée ne nous avale.
A jamais
Mon amour pour Berlin où je vais, au petit matin, faire quelques longueurs dans une belle piscine en plein air. Mon amour pour cette ville qui se confond avec mon amour pour une femme en train de s’échapper.
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