6 Décembre 2024
FRANCE •
Marek Zerba débarquait en 2022 avec son premier album, intitulé Qu’on leur donne de la brioche ! , disque pour lequel il a produit, arrangé, composé les titres et duquel il a joué tous les instruments, avant de confier le mixage à Alf (Air, Phoenix, Sébastien Tellier, Etienne Daho…), et le mastering à Adrien Pallot (notamment derrière le premier album d’Angèle).
Le 13 octobre 2023, il délivrait son album Fiasco très bien accueilli en France avec le soutien de Rock & Folk, Les Inrockuptibles, Best, FIP ou encore France Inter. Fiasco est également mixé par Alf et masterisé par Adrien Pallot. Marek a également reçu un peu d’aide de Maxime Breton aka MightyMax (à la production d’Eminem ou de Rick Ross par exemple).
Mais globalement, il a produit cet opus tout seul (composition, arrangement etc). Le disque commence là où le précédent se finissait, dans la forme comme dans le fond.
Marek Zerba était de retour cet été après une petite pause avec Ignorer l’annonce, le premier extrait de son troisième album, le plus collectif jusqu’à présent (on y retrouve en plus de ses comparses habituels MightyMax, Hugo Rd, David Bouhanna, Franck Lobielti), Bourgeoisiveté, sorti ce 06 décembre.
Qui de mieux que Marek pour en parler :“Je n’ai jamais lu Madame Bovary. Paraît qu’elle était bourgeoise et oisive. Sans doute est-ce ma propre oisiveté qui m’a menée à ne jamais lire ce bouquin. Donc voilà, mon troisième album sort. 10 chansons. Mon plus court jusqu’à présent. Probablement le plus impudique. Je pourrais dire qu’il parle de la vie, de l’amour et de la mort.
MAREK ZERBA - BOURGEOISIVETÉ
KARMA ZEBRE
Mais toutes les oeuvres créatrices revêtent ces thèmes éculés. Je pourrais peut-être dire qu’on y croise des sirènes, des fantômes, des nonosses, du cannabis, des éphémérides et des cartes postales. Il dure un peu moins de 33 minutes, mais on y trouve à bouffer pour les vingt prochaines années (faut toujours être un peu présomptueux dans les dossiers de presse à ce qu’on dit).
Je l’ai écrit en 2023, à raison d’une chanson par mois; à la fin de cette année-là, j’avais mon album. J’ai fini de l’enregistrer l’année suivante. [...] Voilà, je crois que je vais aller lire Flaubert maintenant.”