15 Mai 2020
C'est à bonne distance du repli identitaire que l'artiste promeut une bienveillance revendiquée et c'est debout, avec la simplicité qu'on lui connaît, qu'il la vit au jour le jour. Taïro s'est lancé dans un combat ordinaire. Celui de la compréhension du monde et de l'exploration de notre nature. Celui de la quête des sentiments et de leur retour en partage. C'est par la musique qu'il embarque ses congénères et c'est avec des textes à cœur ouvert qu'il opère avec une détermination désarmante.
Bien installé il l'est aussi car sans avoir succombé aux sirènes d'un marketing effréné, c'est un musicien accompli. 250 concerts, 150 000 spectateurs, 40 millions de streams et la fanbase massive d'un public qui suit ce redoutable entertainer. Depuis le ragga des sound system parisiens des années 90 jusqu'aux festivals reggae internationaux en passant par le cinéma ou ses hold up dans la scène rap, Taïro nourrit avec constance un travail artistique de fond et fait mûrir patiemment le bonhomme en chemin.
Bien installé toujours, car sa double culture est également le fruit d'une mère enseignante en sociologie, francophile pratiquante et amoureuse des lettres. C'est taillé dans cette essence que Taïro métisse l'amour au pluriel sous toutes ses formes dans toutes ses chansons. Du ragga à la trap, du reggae à la soul, du rap aux sons afro, l'éternel apprenti chante et toast avec la fièvre et la maîtrise qui ont fait sa renommée auprès du public comme de ses pairs.
Créatif en mouvement, Taïro trace sa route en lacets, resserrant les liens, posant les jalons d'une aventure au long cours. Un voyage en couleurs sans fausseté ni tricherie, fait de sons, de live et de love.
On le suit ?
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