26 Juillet 2020
L'ouverture se fait sur un générique inhabituel où tous les noms sont affichés, acteurs, production, éclairagistes, cameramans ... Un plan large, une plage par temps couvert, le vent, l'écume blanche des vagues, et la scène suivante s'ouvre sur un appel téléphonique dans un appartement ou une maman décroche et entend son p'tit garçon au téléphone.
10 ans après, même plage, c'est l'été la maman travaille a refait sa vie et survit comme une bouteille à la dérive ... Au détour d'un groupe d'adolescents, un garçon ressemble à celui qu'elle a perdu car jamais retrouvé, et là commence une histoire de reconstruction ...
La perte d'un enfant est quelque chose d'inacceptable, ici le ton est donné il va falloir réapprendre à vivre à faire le deuil d'une projection, ce qui n'est guère facile. Les acteurs sont tous impeccables, le plaisir de revoir la toujours excellente Anne Consigny sur grand écran est un pur bonheur.
C'est une histoire difficile qui évite les écueils habituels. Par contre d'une intelligence rare, de montrer le sentiment implacable de ne pas savoir, l'actrice principale sur lequel repose le rôle est vraiment juste, dans cette confusion, de transfert, d'espoir ...
La mer est très présente, l'écume se berce au son de la musique signée par Olivier Arson, c'est un grand et beau film d'une qualité rare qui vous marque .
Fred
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