Mes deux premiers jours de → parisienne se sont achevés sur une soirée spectacle étonnante ; les trois suivants se poursuivront dans la même veine, pour mon plus grand bonheur.
Le lendemain, je me laisse tenter par le Palais Royal et ses abords : les jardins, les Colonnes de Buren, y compris "la nouvelle Samaritaine" récemment dévoilée et rouverte, écrin blanc et doré représentatif du luxe à la française, avec ses étalages à tous les étages aux enseignes qui vous mettent des étoiles dans les yeux ... Chanel, Dior, Prada ... : aucune de ces marques qui font rêver ne semble manquer. Je monte et redescends, déambule dans les allées, ... sans rien acheter !
Mais ici plus que tout, c'est le théâtre qui m'interpelle, Comédie Française et Théâtre du Palais Royal bien évidemment. Dans ce dernier, trois pièces sont actuellement à l'affiche : Aladin, La Machine de Turing de Benoît Solès et Edmond, une création d'Alexis Michalik. Conquise par la lecture de Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand depuis bien longtemps, je réserve aussitôt l'une des places restantes pour une représentation en soirée.
Avec bonheur, je découvre un théâtre à l'italienne de toute beauté et assiste à une pièce inoubliable : 12 acteurs aux jeux parfaits, une histoire menée tambour-battant, présentée au public pour la première fois par son auteur le 27 décembre 1895. Un grand moment.
Pour le quatrième jour, je choisis la promenade en bord de Seine ... Ma cousine me parle de la Place Dauphine ; je sais qu'elle se trouve à la pointe de l'Île de la Cité mais je n'y suis jamais passée.
En m'y rendant, le long du quai St Bernard, je découvre le Musée de la sculpture en plein air où depuis 1980, une quarantaine d'œuvres d'artistes contemporains sont visibles dans ce square, lieu également de rencontres culturelles et musicales.
L'Homme aux semelles devant de Jean-Robert Ipousteguy, statue érigée en 1985 face à la bibliothèque de l'Arsenal, m'interpelle, hommage rendu par François Mitterrand à un "grand homme". Elle fait référence au "Bateau ivre », écrit par Arthur Rimbaud en 1871, et au voyageur que le poète était. Elle a rejoint le site en 2018.
Ce soir-là, c'est à laRhumerieque je retrouve Fred ; un lieu inoubliable, un voyage au bout du monde à St Germain des Prés en plein Paris, des expositions, de la musique jazz manouche (ce soir en particulier), de la cuisine et des cocktails antillais, évidemment ! Le royaume de la Piña Colada, assurément !
Le cinquième jour, j'opte pour le changement de style avant de repartir ... Paris Bercy me voici! Ministère de l'Économie, gare, Accor Arena et surtout, la cinémathèque ! Tous ces mondes là, finance, spectacle, voyage, cinéma ... en lieu et place de celui du vin.
Ne pas oublier que c'est à Bercy, cellier et plus grand marché vinicole mondiaux au 19ème siècle, qu'arrivaient crus et "pinards", pour la consommation des parisiens.
Bercy, une étonnante découverte où il faudra que je revienne pour en apprendre plus sur cette époque révolue.
En attendant ce jour, il me reste assez de temps pour me rendre à la Cinémathèque où jusqu'au 22 janvier 2022,Jean Paul Gaultier s'expose en mode cinéma . Ici, sont présentées actuellement des tenues de stars qui nous ont fait rêver, sélectionnées par le couturier pour cette exposition.
Entre autres modèles, je découvre la robe sexy que Marylin Monroe portait dans "Certains l'aiment chaud", interprétant "I wanna be loved by you just you ... Poupoupidou ! ..." en 1959 et le bustier arboré par Madonna lors de sa tournée pour le Blond Ambition Tour en 1990.
Suite à ce voyage touristique, culturel, un peu fantaisiste aussi, un peu d'histoire et de géographie ne feront pas de mal. Un ami m'a fait part d'une observation que je ne pouvais pas laisser passer en l'état ; il fallait en savoir plus. Ainsi, la Seine à Paris et en aval, en fait à partir de sa confluence avec l'Yonne (à Montereau-Faut-Yonne en Seine-et-Marne), n'aurait jamais dû être la Seine, mais l'Yonne. Cela vous étonne ? Pourtant, c'est véridique.
Explications : deux fleuves se rencontrent, s'embrassent, les eaux se mêlent sur le lieu de leur confluence. Les deux poursuivent leur chemin en ne faisant plus qu'un. Et de principe, comme dans bien des domaines malheureusement, c'est le plus fort qui l'emporte. Pour un fleuve, c'est donc celui qui a le débit le plus important. Dans le cas de la Seine et de l'Yonne, c'est cette dernière en l'occurrence.
La raison ? Ce serait la faute aux gaulois et à leur divinité Sequana ... par celien vous saurez pourquoi. Mais rassurons-nous, les départements : Seine St Denis, Seine et Marne, Hauts de Seine, Seine et Oise ... traversés par les 2 fleuves réunis, ne passeront pas en "Yonne"... , le Festival de rock restera "en scène", et la Seine coulera encore longtemps à Paris.
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