27 Novembre 2021
FRANCE •
En ballade, culturellement parlant, on apprend à tout moment, jusque dans les endroits les plus imprévisibles et surtout quand on ne s'y attend pas. Il faut donc savoir se laisser surprendre. C'est ainsi que je découvre l'artiste → Georges Rousse, grand maître de l'anamorphose, qui vit et travaille à Paris, en une étoile qui prend sa forme vue à partir d'un point précis au sol sous le passage de l'Arsenal.
J'en apprends plus encore par la galeriste → Catherine Putman qui propose, au 40 de la rue Quincampoix dans le 4è arrondissement, quelques-unes de ses estampes numériques et des aquarelles qu'il réalise préalablement à ses photographies.
Le lendemain matin, le cœur de Cath bat encore fort, en marchant puis grimpant les escaliers de la colline de l'incomparable et incontournable quartier Montmartre dans le XVIIIème arrondissement parisien. Des moulins à la Basilique, des carrières de gypse aux ateliers d'artistes, de la campagne à la ville, du village qu'il était au quartier de Paris qu'il est devenu aujourd'hui, Montmartre reste et restera à jamais Montmartre.
Au 12 de la rue Cortot, la Maison de Bel Air est une bâtisse du XVIIème siècle, dans laquelle Raoul Dufy, entre autres artistes, est passé. Maurice Utrillo et Suzanne Valadon y ont vécu et peint, en particulier cette dernière dont l'appartement et l'atelier se visitent. Devenue → Le Musée de Montmartre, une magnifique exposition temporaire est actuellement dédiée à Dufy (jusqu'au 2 janvier 2022).
Haute en couleurs, elle illumine le lieu de nuances de bleu et de rose qui vous transportent . Je découvre également avec curiosité les jardins Renoir, le site rêvé pour une pause romantique avec son café et sa vue imprenable sur la ville et la vigne de Montmartre, vestige d'une époque agricole pas si lointaine.
Il fut un temps où une église et un presbytère occupaient le site. C'était avant la Révolution française. Saisi et revendu par l'État à Catherine Lamotte en 1793, le presbytère est devenu un café-restaurant où Catherine, par sa grande convivialité, est rapidement passée au statut de → "La mère Catherine".
"L'Effet papillon", de et par Taha Mansour, auteur, metteur en scène et interprète de ce show très spécial, conçu pour ainsi dire, à partir de la question formulée en 1972 par Edward Lorenz pour une conférence scientifique sur le thème de la prédictibilité, à savoir : « Le battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? ».
Je rentre par les quais, vibrants de cette vie parisienne que j'aime tant ; le quartier latin vit sa vie, la cathédrale est un mélange contemporain de pierres et de fer, le temps de sa restauration. Deux jours se sont écoulés, deux restent à passer qui feront l'objet d'une seconde partie à venir la semaine prochaine. Les lumières de la ville me font briller les yeux, elles scintillent encore dans mes rêves. C'est ça "l'effet Paris".
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à suivre ...
notre correspondante Avignonnaise
Rédaction : Catherine Giraud
DIFFUSION 27 NOVEMBRE 2021