Armelle Yons feat Cat Loris ○ No Scrupule

Armelle Yons sort son premier album Mon Secret à découvrir sur toutes les plateformes digitales. La chanteuse nous offre un cabinet de curiosité musical où se mêlent le rock, la chanson et un certain esprit irrévérencieux issu du cabaret.

 

Après avoir interprété les grands classiques de la chanson française dans l’hexagone et à l’étranger, la chanteuse Armelle Yons ose et se réinvente, se lance dans l’écriture de ses propres textes, mis en musique par le duo La Bestiole, pour un album aux airs de révélation.

 

Avec No Scrupule, le second extrait de l'album Mon Secret, Nina Hagen embarque Amadeus pour une danse, un menuet barré-baroque. Les guitares et la batterie du groupe La Bestiole, qui a composé le titre aux côtés d’Armelle Yons, viennent électriser ce duo avec Cat Loris.

 

Les voix d’Armelle Yons et de Cat Loris se complètent et s’épousent avec douceur et mordant. Un jeu de rôle complice et décalé où les deux artistes s’emploient à dénoncer l’animalité du monde, à découvrir avec un clip imaginé et co-réalisé par la chanteuse en personne, hommage aux Liaisons dangereuses de Stephen Frears et au Marie Antoinette de Sofia Coppola.

Armelle Yons est une artiste en mouvement. Une femme de son temps aussi, avec ses doutes mais qui ose. Son premier album Mon secret est un disque de chansons françaises parfumées aux effluves rock, dans lequel elle réconcilie son amour des mots et cette vitalité scénique qui est sa marque de fabrique.

 

Mon secret ne porte pas ce nom par hasard. Après une longue carrière dans la chanson et le cabaret, en France et à l’international, Armelle se lance sans filet dans une nouvelle aventure inédite pour elle, autant que pour nous. Ce disque, elle l’a porté longtemps en elle avant d’oser le dévoiler au monde.

 

Mon secret est né de la rencontre avec Delphine et Olivier du duo rock La Bestiole. Au cours d’un concert hommage à Jacques Higelin, ils se croisent et s’apprivoisent.

 

 

C’est le coup de foudre artistique. Comme un aigle à trois têtes, La Bestiole compose sur les textes d’Armelle. Douze chansons qui surprennent par leur très grande liberté de ton.

 

Elle cite Soulages, Corto Maltese… héritage probable d’un passé aux Arts appliqués qui continue de l’influencer dans tout ce qu’elle entreprend. Dans son panthéon personnel figurent tout autant “Les ailes du Désir” de Wim Wenders que Juliette Gréco ou Sharleen Spiteri. Un cabinet de curiosité musical où se mêlent le rock, la chanson et un certain esprit irrévérencieux issu du cabaret. Dans ses chansons, on croise les mots de Barbara, dont elle s’autorise à reprendre d’une façon très personnelle Du bout des lèvres.

 

Et puis 11 autres titres, écrits à la faveur d’un confinement propice à l’introspection, où elle évoque tantôt ses errances noctambules et citadines (Tango Padadam), ses questionnements de femme (No scrupule) ou la truculence d’une relation amoureuse (Passe-moi le cric).

 

La voix reste au centre de ce grand tout : pure, organique.