12 Juin 2024
FRANCE •
N’est-il pas rare d’entendre le point de vue de l’outsider ? Pour la nouvelle révélation anglaise Gia Ford, ces personnages ainsi en marge de la société sont de loin les plus fascinants.
Aussi ses chansons racontent les histoires des plus démunis comme des plus dangereux, nous assénant au passage nombre de vérités familières et inconfortables sur nous-mêmes. Ballotée entre Sheffield et Cheshire suivant le divorce de ses parents, Gia Ford se passionne très tôt pour la poésie et les chansons originales.
"J'ai toujours aimé écrire de manière créative, et la poésie est quelque chose que je fais pour mon propre plaisir", confie-t-elle. "Les deux se rejoignent tout naturellement, au point que je finis par écrire des histoires courtes qui sont alors mises en musique.”
En grandissant, elle est attirée par la musique de Kate Bush, Bjork, des Rolling Stones et de Dusty Springfield, autant d’artistes énigmatiques dont les chansons aux multiples niveaux de compréhension ne font qu'ajouter à leur attrait.
“Je pense qu'il y a un style particulier qui consiste à être très littéral dans beaucoup de chansons aujourd’hui, mais je ne trouve aucun plaisir à écrire de la sorte", explique-t-elle. "C'est tellement morose de parler de soi tout le temps.”
Elle dévoilait mi-avril le superbe Loveshot, la voilà de retour cette semaine avec l’annonce de son nouvel album Transparent Things prévu pour le 📌 13 septembre prochain, accompagné du single Paint Me Like A Woman !
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